Mis à part un bref petit mail à l'intention des eistiens, Atilla n'a pas fait grand chose pour se (re)présenter cette année. Profitons de ce petit billet pour le faire, ainsi que montrer quelques unes des choses que l'association tenait à proposer à l'école.
Atilla est morte, vive Atilla !
Ainsi va la vie, les anciens volent de leurs propres ailes, les ING{2,3} sont en stage (enfin, certains), et on se retrouve entre petits nouveaux pour modeler l'asso à notre image. Un peu triste dirons-nous, mais tant de possibilités à explorer !
Après une brève présentation du nouveau visage de l'asso, je me transformerai en marketeux pour quelques lignes, afin de présenter les projets en cours, les projets achevés, et les projets morts-nés mais marrants quand même.
Comme la nouvelle équipe est bourrée de gens sympas, certains de ces projets ont même vocation à rendre service aux eistiens ! Hurray ! Hurray ! (sous vos applaudissements)
Commençons.
Le nouveau visage de l'association
Cette année, Atilla a innové, et a donc fait comme les autres (unusual, isn't it?). Le nouveau bureau est donc composé en totalité d'ING1 :
- Flavien Raynaud à la présidence (bien connu pour ses fins de soirées mémorables), développeur de haut niveau.
- Thomas Papillon, auteur de ce billet, à la vice-présidence. Spécialiste en informatique théorique inutile, et en Haskell.
- Ghislain Bernard à la trésorerie, fan de bricolage matériel et logiciel.
À cette joyeuse bande de toca^Wgens, s'ajoutent :
- Valentin Famelart (CPI2), webdev confirmé, bricoleur passionné.
- José-Alexandre Mayan (CPI2), le successeur de notre bien aimé Antoine Méric. Saura-t-il survivre aux assauts de l'administration ainsi que du BDE jusqu'à son diplôme ?
responsables de la bonne marche de l'infrastructure de l'association.
Sans ressortir trop des bêtises habituelles, nous espérons vraiment pouvoir nous impliquer dans la vie associative eistienne cette année.
Ce qui est déjà fait
Un des points qui nous paraissent importants est un ensemble de services Web stables et disponibles tout le temps. Les premiers qui nous sont venu à l'esprit et que nous avons mis en place sont :
- Un paste (un genre de pastebin réservé aux eistiens), utile pour partager des snippets de code source, ou plus généralement n'importe quel bout de texte. <http://paste.atilla.org>
- Un pad, qui permet l'édition collaborative (en live !) de documents formatés (à la Word). On peut songer à de la prise de note faite en commun pendant un cours, ou pendant une réunion par exemple. Il se murmure que des gens font leur rapports de RH avec ce trucs... <http://pad.atilla.org>
- Une doc. Profitant du passage à une documentation un peu plus moderne en interne (comprendre par là « on en avait marre du wiki tout moche »), nous en avons profité pour ouvrir cette documentation au grand public. Outre des notices sur l'utilisation des services de l'asso, un certain nombre de ressource devrait apparaître sur ce site (tutos, supports de formation, notices techniques, ...). <http://doc.atilla.org>
- Un site regroupant tout celà à la fois. Le site-vitrine de l'association donne des pointeurs vers tous les services que propose l'association aux eistiens. Il propose aussi une présentation ainsi que des liens plus approfondis sur le travail personnel des membres ou bien la manière de les contacter. <http://atilla.org>
- Un ensemble de dépôts git. Sans trop le vouloir, toute l'infrastructure web en est venue à être gérée à travers git (cf l'article sur l'intégration continue dans les projets d'Atilla), ainsi une bonne collection de projets, venant avec leur code source, est disponible sur la page de la Team Atilla, sur le gitlab de l'école. <http://gitlab.etude.eisti.fr/groups/atilla>
Voilà pour ce qui est déjà là, et pleinement utilisable. Passons maintenant aux choses qui ne sont pas encore là, mais qui devraient arriver à court terme (comprendre par là « en septembre »).
Ce qui arrive
Winter is coming.
Théatral, hein ? Comment ça elle pue mon intro ? Bon, trève de trivialités, je vais parler ici des choses marrantes qui vont arriver du côté de la CY106.
Des formations
Depuis sa création, Atilla a proposé aux eistiens des formations, majoritairement à vocation informatique. On a pu au cours des années voir des salles entières de gens travailler avec git, avec GNU/Linux, avec Django, et j'en passe.
Cette année, vous ne serez pas déçus. Les retours positifs de certaines formations (notemment la formation git et Django) ont motivé l'auteur (Pierre Sudron, que ton nom soit sanctifié, que ta barbe pousse, délivre nous du mal, Amen.) à sortir de sa caverne pour recommencer l'expérience !
Une formation Python, ainsi qu'une formation Haskell sont sur les rails; et cette année marque aussi le grand retour des conférences Atilla ! Si la Force le permet, l'association invitera des grands noms du logiciel libre, du software engineering, et plus généralement des centres d'intérêts professionels des eistiens (l'acronyme BI a été prononcé).
Pour résumer, Atilla souhaite faire partager ses connaissances et sa passion pour la science.
Eistiens.net
Le fameux. En page d'accueil de tous les PCs personnels de l'EISTI depuis sa création, ce site (qui a mal vieilli, soyons honnêtes) a comme objectif de rassembler les eistiens, les associations, et l'administration d'un point de vue technologique.
Quelque peu délaissé ces dernières années, Atilla s'est lancé le défi fou de le recoder de A à Z, et de le sortir en 2014. Le pari est pris. Entièrement codé en Python, cette nouvelle mouture est montée sur une base collaborative (pas moins de quatre promos différentes, ainsi que les anciens étaient représentés lors du développement du site).
Ainsi, à la rentrée 2014, vous pourrez admirer un eistiens.net tout neuf, plein de fonctionnalités cools, et fournissant une API REST toute propre (fini l'emploi du temps sur AREL).
N'hésitez pas à aller voir la dernière version de developpement sur <http://dev.eistiens.net> !
Ce qui arrive (mais dans un peu plus longtemps)
Sous ce titre parfaitement en règle avec les diktats de l'académie française se cache les grandes choses que nous allons faire.
Le FOSDEM 2015
Le BDE nous emmène au ski et à Barcelone, le BDS nous emmène à l'Altigliss, mais nous, où est-ce qu'on vous emmène ?
La réponse est : au FOSDEM.
Chaque année, le FOSDEM rassemble des milliers de developpeurs et de chercheurs (ainsi que des simples passionnés évidemment) autour d'un week-end de conférences et d'ateliers, sur le campus de l'Université Libre de Bruxelles. Les conférences sont axées sur des projets libres.
Pour le faire tous les ans, on vous assure que le voyage vaut le coup. Premièrement, la Belgique c'est le pays de la bière et de la bonne bouffe. Ensuite, c'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de discuter avec les developpeurs des projets qu'on utilise tous les jours (au pif, Debian).
Bref, c'est sympa, c'est bonne ambiance, et nous on chapeaute le tout pour que tout le monde arrive à bon port (sous certaines conditions, évidemment).
Les Lightning Talks d'Atilla
Alors là, c'est une nouveauté. On est les premiers à faire ça, on sait pas si ça va marcher, mais comme on dit dans le milieu, #yolo.
L'idée est d'organiser des après midi de lightning talks, à l'image du FOSDEM justement, ou des talks du LSE d'Epita. Lors de ces séances, les membres d'Atilla, ou des élèves extérieurs à l'asso, ou même des professeurs viendraient présenter - lors d'une courte présentation - un outil marrant, une lib cool, un algorithme utile, ce genre de choses.
Ceci est à double objectif : de notre côté, on aime bien parler de ce qu'on fait (un membre voulait présenter un scraper web qu'il avait prototypé en Python par exemple), et de l'autre, ça peut donner des idées/envies aux gens.
On aimerait bien faire ça régulièrement, et que ça donne envie aux gens de participer, ne serait-ce que pour montrer une application de ce qu'ils ont vu en cours sur un projet perso !
Le mot de la fin
Voilà pour ce petit billet, en espérant que ça vous donnera envie de venir à l'asso, de participer aux activités ou formations !
« Pure mathematicians just love to try unsolved problems - they love a challenge. »
Andrew Wiles.